Page:Bouyer - Claude Lorrain, Laurens.djvu/108

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CLAUDK LORRAIN.

il ouvre son âme au baiser du matin. » ce printemps du jour», Claude esl surtoul pastoral. Parmi la solennité bolonaise, il esl resté très berger, comme Salvator Rosa devinl 1res brigand : le paysage des maîtres esl l'expres- sion de leur sentiment. Auprès des nymphes et des muses, an bord d une eau calme, le Livre de I érité multiplie les sites el les figures anonymes, jeunes Mlles portant îles corbeilles ou troupeaux <|ni s aventurenl lentemenl sur un

pelil jionl... I ne silhouette île chèvre anilise Claude el

l'elienl son trait. Sa mythologie même esl familière el presque intime, à côté de l'emphase du temps. Dans ses ports de mer ou ses bucoliques, il ne crainl pas de profi- ler la cape el le feutre : le Dessi?iatew^s est représenté plu- sieurs fois lui-même en lace du Bouvier. L intérêl <lis- persé se concentre dans l'effusion de la jeune clarté sur le marbre antique. Réfractaire à la description, l'œuvre il un coloriste original esl un hymne épars à la Sérénité. Quelle que sml I influence du grand aîné normand, il n esl pas absolumenl juste de redire, avec l'imagination des Goncourt, que le Lorrain a tira un feu d'artifice dans les décors du Poussin ».

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Nouvelle question complexe, à laquelle on a diversemenl . niais toujours mal répondu. Car il faul distinguer l'étude