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CLAUDE LORRAIN. 107

cl le tableau. Liétude dil oui; mais le tableau dil non. Le testamenl de Claude, aussi bien que Baldinucci. nous parle de morceaux eolonti al natuvale. d un paysage di- vin fo al paese. . . alvero : toile celle vue de lu I tf/na Mada- inii. voisine de Rome, que le peintre refusa plus tard aux plus fastueuses propositions du pape Clémenl l\ ! Il s ne.il là d'une étude poussée qu'un paysagiste aime à garder sous ses yeux. Mais c'esl encore el Ion jours Sandrarl qm fail comprendre I arl on la vie de son compagnon desJudieuse jeunesse : c esl Im < 1 1 1 1 nous a fail pari de son obstination. de sa persévérance au travail (/// imitanda naturoi)^ de sa personnelle méthode de notation sons le ciel changeant, de ses mélanges de couleurs anssilôl rapportés à l'atelier (statim pigmenta sua distcmperabat . domunu/ue ai m iis

recurvens applicabat): c esl Im ipn le rencontre un

jour aux cascatelles de Tibur el < j u i se targue ingénûmenl d'avoir conseillé le génie naissanl : « J'avais ma brosse en main », dil Sandrart. a el le Lorrain \il que je peignais d'après nature, en présence même du modèle, sans recou- rir à la mémoire on à 1 imagination. Ce procédé lui pin! lellemenl ipi il le lil sien; el celle méthode nouvelle ni' lui pas étrangère à son succès... » Ils allaient souvenl peindre ensemble aux environs : Sandrarl peignait de préférence des fabriques de grande dimension qu'il utilisai! ensuite en ses tableaux d histoire : Gellée, au contraire, ci ne pei- gnai! que sur une très petite échelle el des objets au delà dn second plan, perdus à I horizon el confondus an ciel ; il excellai! dans ce genre-là ».