Page:Bouyer - Claude Lorrain, Laurens.djvu/112

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lus

r.LArDK LORRAIN.

L'ami de Claude a lorl bien vu [originalité de son génie cl l'intérêt de son œuvre ; loul l art de Claude esl dans la science vibrante de I atmosphère : « Il savail qu un bon peintre en perspective doit rompre ses Ions et les modi- fier selon la dislance des objets... » Sandrart, ici, défini! il un [rail juste, en peintre, les innovations de notre paysa- giste : I lianiiunic. I accord, la dégradation des teintes, la divination îles valeurs', dans un autre passage de son livre, il invoque le souvenir il»' son illustre voisin cl l'ap- pelle le temps <»ù Claude peignai! avec lin il après nature, du coté de Frascati : « Après avoir indiqué le contour el l'ombre à la pierre noire, il nous arrivai! d'ajouter îles couleurs sur carton ou sur toile : études animées, liés supérieures au trail (nudis delineationwus). » Il se pour- rail que le pelll ciel illl LolINl'e. au llier\ellleu\ a/.lll' ilell- lele île nuages roses in" 230), ail été peinl de la socle... Ainsi Claude, sans posséder les quatre villas du Guaspre aux quatre points cardinaux de la campagne romaine, a peinl sur le vif; el ses dessins ombrés ne sont-ils pas îles peintures en camaïeu ?Claude dessinateur esl déjà peintre. Accable de commandes, plus tard de vieillesse, il dessmail

encore.. .

C'en est donc fa.i1 de la légende assurant qu'il n'a jamais travaillé devant la nature, ci trop ému devant elle ». — ou trop maladroit ! .Mais il ne s'agit ici que d'études ', et les tableaux composés prouvent deux-mêmes qu ils mil été longuement élaborés dans l'atelier toujours, dans la cam- pagne jamais. << Devenu célèbre, il rendil à la perfection