CLAUDE LORRAIN.
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XII
I. HKRITAC.E lil', CLAUDE
« Tous les peintres de paysages, (|in l'admiraient, (lc\ ini'cnl promptemenl ses imitateurs. » I ne pacifique révolution nest-elle pas enfermée dans celle naïve For- mule de Sandrarl <|in consacre ensuite une longue milice à ses disciples immédiats el préférés, les frères Bolli d Utrecht? Tous ces paysagistes, ce sont, d'abord, les Hollandais voyageurs, attirés v 7 ers le pays du soleil, alors (jue leurs compatriotes sédentaires devinenl la poésie de leur patrie libre... Kl celle influence du Lorrain sur ces Hollandais italianisés s explique sans peine: il est un pur paysagiste, el non pas un peintre d lustoire, connue le
Dominiquin, connue Poussin I iii-iiièine : il esl resté Iles
pastoral : ces peintres-paysans ont, pour s'entendre, un même amour, un même ciel ; el leur idylle admel la même convenl ion ebampêl re.
On esl toujours fils de quelqu un : (.lande, le premier.
parle Tassi. lenail celle veine agreste de l'aul Bril, du Flamand demeuré brave bomme auprès des conseils gran- dioses (lAniulial Carracbe el >\
Titien. Mais élève de la
nature avanl tout, Claude avait, de lionne heure, ensoleillé la nymphée bleuâtre : la froideur avail l'ail place à la splendeur. A pari Swanevell. ilil llerman d'Italie, le Lorrain ne lil poinl d'élèves: mais il trouva dans Rome