Page:Bouyer - Claude Lorrain, Laurens.djvu/120

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ut;

CLAUDE LOHHAIN.

des disciples i mpn i\ isès : il révèle il des veux il arl isles

la fraîcheur de l'air, la beauté des ciels; il leur enseigne la fuite du tableau vers I borizon. I n reflel de sa poésie se répand sur une Italie familière el chaude, ignorée «1rs Italiens solennels. Claude el Sandrarl échangent leurs toiles: Claude est imité : Jan Miel est son collaborateur cl le Uamboche devienl son ami. Vers 1635, une nouvelle tradition commence : les bons Hollandais se mettent à I école du rayon naissant. \ iendra bientôl Jan liolb. plus Calabrais, plus montagnard, aux lointains plus âpres: plus lard, son continuateur \\ illelm de Heusch : el les Glauber, Moucheron. Pynacker. Voici, dès lors. Asselyn, élève de Jan Miel el maille de ce lierghem <|in formera karel < 1 11 Jardyn... Ah! que de bus. au soir, le troupeau remonte un peili pont sur le Teverone ! I. Allemand Dielrich ne sera qu'un pasticheur : mais Cuyp. le Hollandais au ciel de feu ! Qui lui suggère son incandescence ? Lequel des deux magi- ciens, ( llaude ou Rembrandt ?

Au siècle suivant, le soleil du Lorrain dépasse la Manche : en Angleterre, il obtient des collectionneurs princiers et d'adroits graveurs : Vivarès, Earlom, Arthur Pond; les peintres le regardent, el Richard Wilson s en grise avant Turner. William Turncr (1775-1851)! Le beau cas de fas- cination, de suggestion d'art! Ce révolutionnaire, auquel Delacroix trouvait l'air d'un « fermier anglais », s est lait volontairement le sosie de Claude! Son Liber Studiorum veut cire le pendant du Liber Veritotis', à la National Galleru. qui montre ses petits cahiers annotés d'après