Page:Bovesse - Meuse, 1938.djvu/92

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Mettez dans nos cœurs des lumières
et rendez leurs ardeurs premières
dans à nos amours.


(Les Meinteurs jouent sur leurs mirlitons et gawes l’air de la chanson.)

BOSRET.

Pas mal, Philippe, mais un peu trop guimauve et guitare à mon goût.

UN MEINTEUR, à un autre.

Est-ce que tu sens le quèwie ?

(Ils reniflent tous.)
UN DEUXIÈME MEINTEUR.

Warnon, emplis nos verres.

(Des servantes apportent des verres pleins.)
BOSRET, à Wérotte.

À ton tour, à présent, vieux Charles.

WÉROTTE.

Moi, j’ai eu envie de vous chanter le Namurois…
xxxAttention, il y a une reprise en chœur.
xxxÉcoutez, voici l’air :


(Il chantonne.)

(Mirlitons… tous chantonnent l’air.)
WÉROTTE.

On dit — le Namurois as’ panse[1]
Alors qu’il est des plus frugal.
Certes, il estime l’avisance[2]
et le boudin, c’est son régal ;

  1. Pansu, aimant la bonne chère.
  2. Pain de saucisse.