Page:Bovesse - Meuse, 1938.djvu/93

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La queue du porc, il l’accommode
de la meilleure des façons
et fait de la tripe à sa mode.
Mais ce n’est pas une raison
pour le dire glot[1] ; la salade
Il l’aime aussi, c’est bien son droit
quand de gros crètons[2] s’y baladent.

(D’abord seul, puis en chœur.)

Le Namurois

en mange à s’en rendre malade.
xxC’est un repas de roi.

Pour son tabac et ses commères
On l’a chanté comme il convient.
L’existence serait amère
à coup sûr, sans ces deux grands biens
Au bord de la Meuse, il excelle
à jouir de ces deux biens-là.
Du tabac et de la pucelle
le Namurois n’est jamais las.
Son humeur est toute gauloise,
Sous le vin, elle gonfle et croît.

(D’abord seul, puis en chœur.)

Le Namurois

fête le piot et la cervoise
xxet le pèket, ce roi.

On dit qu’il adore la fronde
Alors qu’il est respectueux
des dirigeants du pauvre monde

  1. Glouton.
  2. Morceaux de lard.