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Page:Bovier-Lapierre - Traité élémentaire de trigonométrie rectiligne 1868.djvu/8

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renferme d’applicable, et à n’en amener une nouvelle que lorsqu’elle est indispensable pour franchir un obstacle et aller en avant. La mémoire est ainsi soulagée, et les élèves ne trouvent plus de répugnance à apprendre ces formules lorsqu’elles se montrent accompagnées d’applications propres à en faire comprendre le sens et l’utilité. Cette marche m’a toujours donné les meilleurs résultats, même chez les intelligences les moins heureuses ; c’est celle que j’expose dans ce livre, avec l’espérance qu’elle ne sera pas sans profit pour ceux qui voudront la suivre.

Après la définition des lignes trigonométriques et les cinq formules fondamentales, je donne très-simplement une idée sommaire de la construction des tables trigonométriques, et des indications détaillées sur leur usage ; puis vient la résolution des triangles rectangles. La formule qui exprime la relation existant entre les côtés et les angles d’un triangle quelconque fournit le moyen de résoudre immédiatement deux cas : ceux où l’on connaît un côté et deux angles, et deux côtés et l’angle opposé à l’un d’eux, et c’est après avoir constaté son insuffisance pour la résolution simple des deux autres cas que j’ai recours à d’autres formules.

Dans les chapitres suivants, se trouvent des discussions de formules, la transformation d’une somme quelconque en produit calculable par logarithmes, la construction des tables trigonométriques. Un dernier chapitre contient les variations des lignes trigonométriques de tous les arcs, les