Page:Boylesve - Le Parfum des îles Borromées, 1902.djvu/114

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sa fille qu’elle adorait, et qui était entre elle et son amour coupable, comme un perpétuel trouble, peut-être comme un vivant remords.

Il la supplia de lui pardonner ; il lui mordait la chair, les lèvres et les cheveux :

— Je t’aime ! vois-tu ! je t’aime ! comme un animal sauvage !

Elle essuya ses yeux, et se penchant doucement vers lui :

— Et ce projet pour demain ?… dit-elle.