daisons, et nommées dans ce temps-là des « ah ! ah ! » à cause des exclamations qu’elles vous obligeaient à pousser ; et volontiers eût-on cru qu’il suffirait d’étendre le bras pour toucher les petites fesses mêmes du dieu de l’Amour. Remarquez, s’il vous plaît, que quiconque ne parvenait point à gagner le bassin ne pouvait par ces « ah ! ah ! » apercevoir de l’Amour que le dos. En vérité, ce travail avait été très bien fait.
Et, à tout touche, n’allais-je pas oublier que l’on rencontrait des bancs vous invitant au repos, et destinés, cela va sans dire, à vous faire gaspiller votre temps. Ces dames regrettèrent bien d’avoir été en chercher un si loin, dans le bois de chênes. Vous devinez qu’elles avaient donné du premier coup dans le piège, le banc du bois de chênes n’étant là que pour vous éloigner du labyrinthe. À combien d’autres espiègleries ne se fussent-elles pas laissé prendre si un incident, qui faillit avoir les conséquences les plus fâcheuses, ne se fût produit sous leurs pas.
Elles marchaient, figurez-vous, depuis une petite heure dans le labyrinthe, tantôt chantant