effective et constatée à la tête de ladite société d’une personne dont j’ai déjà prononcé le nom…
— M. Niort-Caen ! acheva elle-même Mlle Cloque.
Et elle fit un suprême effort pour supporter cette terrible nouvelle qui dépassait ses appréhensions.
— Vous l’avez dit, ma chère, fit l’ancienne candidate à l’Ouvroir, en se rengorgeant.
— Comment ! fit-on de tous côtés, c’est Niort-Caen qui est à la tête de la Société ?
— Ce M. Niort-Caen n’est-il pas israélite ? demanda M. Houblon.
— Ça se sent assez ! fit Mme Bézu. Il est vrai, ajouta-t-elle, pour ceux qui pouvaient avoir oublié son union intime avec les Grenaille-Montcontour, il est vrai qu’il a marié sa fille dans une maison si catholique !…
— Mais, observa Mlle Cloque qui n’avait pas perdu la tête, qu’est-ce que cela prouve ? Il fallait bien vendre ces maisons à une société quelconque, si l’on était résolu à ne pas en user, et la présence de M. Niort-Caen dans cette société ne signifie pas…
— Comment ! ne signifie pas ! Mais c’est un juif, ma chère amie, faut-il vous répéter que c’est un juif ?… Tout le monde sait qu’il est fort riche, riche à entretenir plusieurs familles — (ceci était d’une perfidie atroce,) — et l’on connaît l’influence dont il dispose. Et vous voudriez nous