englobé dans la partie « matérielle » du mot en certains verbes comme ἥκω, ἐρύκω, ὀλέκω[1]. Il a suffi qu’il fût voisin de la désinence pour qu’il devînt désinence lui-même. Appeler un tel phénomène « attraction » ou « adhérence », c’est le nommer sans l’expliquer. Le besoin d’un exposant clair et commode a opéré ici cette métamorphose : il a fait incorporer à la désinence ce qui n’y appartenait pas, et a enrichi l’élément formel aux dépens de l’élément matériel. C’est dans quelques parfaits comme δέδωκα, ἕστηκα, que la chose a commencé. Mais une fois que le κ a été élément significatif, il est entré dans tous les verbes.
Voici deux autres exemples pris à l’autre bout de l’histoire des langues indo-européennes.
M. Wheeler nous apprend comment le peuple des États-Unis trouve moyen de donner un singulier à des mots pris à tort ou à raison pour des pluriels, comme Chinese, Portuguese. En regard de Chinese (prononcez Chaïnîz) il a fait un singulier Chinee (prononcez Chaïnî) ; en regard de Portuguese il a fait Portuguee. De cette façon, la désinence se passe à l’état d’élément « formel »[2].
À entendre l’allemand parlé, on pourrait croire