tation constante de l’esprit contre l’enlisement dans la routine des techniques. Descartes cherche à améliorer les conditions matérielles de la vie humaine, mais il accorde la primauté à l’esprit, Kant affirme le déterminisme universel, mais pour les phénomènes matériels seulement, et c’est dans la loi morale qu’il voit le sens de notre destinée et notre fin. Cette protestation peut choquer certains esprits dits positifs qui voient, dans les applications des sciences, la solution de tous les problèmes humains. Elle n’en continue pas moins dans la philosophie actuelle, dans des conditions difficiles, au milieu d’errements de toute sorte : j’essayerai, dans les causeries prochaines, de suivre ce fil à travers la foule des productions de notre temps.
