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Page:Bréhier - Schelling, 1912.djvu/327

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CHAPITRE IV
LA NOTION DU DEVENIR.
§ I. — Schelling à Munich et à Berlin. — Schelling professeur et orateur. — La nécessité du cours pour le développement de sa pensée. — Son influence morale et sa situation sociale à Munich. — Les discours solennels à l’Académie. — Il est nommé précepteur du prince royal. — Schelling réformateur religieux. — Il est appelé à Berlin pour rétablir l’union compromise entre la religion et la philosophie. — L’extrême gauche hégélienne 
 244-247
§ II. — La notion du devenir. — Impossibilité de suivre l’histoire des idées de Schelling. — Comment utiliser ses cours ? — Simplification du système ; diminution des influences mystiques ; influence nouvelle des philosophes classiques. — Portée du langage religieux de Schelling. — Les leçons d’Erlangen ; la philosophie orientée vers la connaissance du libre devenir. — L’Exposition de l’Empirisme ; le fait ultime est l’absolue liberté ; on l’atteint en surmontant le dualisme cartésien, le monisme idéaliste de Fichte, et la philosophie de la nature. — Le devenir créateur. — La Philosophie de la mythologie (leçons I à VI) : conciliation du monothéisme avec la doctrine du devenir ; critique des conceptions courantes ; le panthéisme ; interprétation du dogme de la Trinité. — Le passage de Dieu à l’existence ; sa condition est la réalisation d’un univers 
 247-262
CHAPITRE V
MYTHOLOGIE, RÉVÉLATION ET PHILOSOPHIE POSITIVE.
§ I. — LLe Devenir de la conscience ; la mythologie. — Études mythologiques de Schelling. — Les idées de Creuzer. — Les deux erreurs de Schelling sur les rapports de la mythologie et de la religion et sur l’unité de la mythologie. — Conscience sociale et conscience religieuse. — La mythologie, première phase de la conscience du retour vers Dieu. — Explication religieuse de la division de l’humanité en peuples. — Parallélisme du procès mythologique et du procès de la nature 
 263-270
§ II. — Le Devenir do la conscience ; la révélation et la religion philosophique. — Les divers intérêts de Schelling dans les problèmes religieux. — La préface aux œuvres posthumes de Steffens : apologie du protestantisme allemand. — Attaques contre les théologiens rationalistes — La théologie du cœur. — Critique des méthodes philologiques. — Le rapport entre mythologie, révélation et philosophie. — La révélation, victoire sur la mythologie : ses premières traces. — Nature et surnature. — Renaissance et réforme. — Avenir de la religion 
 270-276