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L’HÉRITAGE DE CHARLOTTE

don encore plus féroces, les plus féroces du monde, pour me rapprocher de vous. »

« Croyez-moi, cher Gustave, je n’oublie pas, » répondit Diana à ces remontrances sério-comiques. « J’ai eu un véritable chagrin à quitter Londres et pour vous et pour mon père. Mais ma sœur d’adoption l’emporte sur tout en ce moment. Ne lui reprochez pas mes soins et mon amour, car elle peut n’avoir pas longtemps à les réclamer. Il n’y a que du chagrin dans nos cœurs, chagrin pour le présent, crainte pour l’avenir. »