d’autres gens qui se lèvent pour voir exécuter tout cela. Et cependant il y a encore des personnes qui prétendent que l’époque du roman est passée !
— Monsieur de Cévennes, ce que j’ai à vous dire se rapporte à votre mariage.
— Mon mariage ? Supposez que j’affirme que je n’ai jamais été marié, mon aimable ami.
— Je vous expliquerai alors, monsieur, que je ne suis pas seulement informé de toutes les circonstances de votre mariage, mais que je suis, en outre, possesseur d’une preuve de ce mariage.
— Supposons qu’un semblable mariage ait existé, ce que je suis prêt à nier ; il ne pourrait y avoir que deux preuves : les témoins et le certificat.
— Les témoins sont morts, monsieur, dit Raymond.
— Alors cela réduit les preuves possibles à une seule : le certificat.
— Non, monsieur, il pourrait y avoir une autre preuve du mariage.
— Et elle serait ?
— Le rejeton de celui-ci. Vous eûtes deux fils de ce mariage, monsieur. L’un de ces fils est mort il y a huit ans.
— Et l’autre ? demanda le marquis.
— Vit encore. J’aurai quelque chose à dire sur lui tout à l’heure.
— C’est un sujet auquel je ne prends aucune es-