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LA TRACE

CHAPITRE V.

M. PETERS SUIT UNE MARCHE BIZARRE ET ARRÊTE LE MORT.

Pendant que M. Peters, accompagné du sincère ami de Richard, le jeune chirurgien, fait la visite ci-dessus décrite, Dick compte les heures à Londres. Il était essentiel au succès de sa cause, Gus et Peters l’en avaient prié instamment, de ne pas se montrer en public, et de ne révéler en aucune façon le fait de son existence, jusqu’à ce que le meurtrier réel fût arrêté. Que la vérité apparaisse à tout le monde, et il sera bien temps, alors, pour Richard, de se présenter, le front pur de flétrissure, à la vue de ses concitoyens. Mais quand il apprit que Raymond de Marolles avait glissé entre les mains de ceux qui le poursuivaient, et qu’il avait fui, personne ne sachant où il était, tout ce que purent faire sa mère, son ami Peters Cordonner, Isabelle Featherby et les hommes de loi auxquels il avait confié sa cause, fut de l’empêcher de s’élancer à l’instant sur la trace du coupable. Ce fut une journée accablante pour eux tous, que celle de l’insuccès de l’arrestation.