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Page:Brandimbourg - Croquis du vice, 1897.djvu/104

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CROQUIS DU VICE

Dansons la ronde
Des marmites de Paris.

Clémence pleurait d’attendrissement.

— Va, disait-elle à Lucien, tu ne manqueras de rien, c’est pas le trimard qui me fait peur !

— Je t’en prie, sois raisonnable, et puis… parle français.

— Que t’es crevant, mon petit homme ! Ça ne fait rien, je te gobe ainsi… tu travailleras pas, c’est moi qui turbinerai.

Et s’adressant à la grande brune :

— Dis donc, la Perche !

— Quoi ?

— Dis-lui qu’il n’y en a pas une pour me faire la pige sur le Sébastopol.

— Ça, c’est vrai.

— Tu m’as jamais vu, toi, Lucien, faire un pante.

— Clémence ! je vais me fâcher…

— Eh bien, cogne, je m’en fous !

— Veux-tu te taire !

Et, devenant caressant, Lucien ajoute :