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Page:Brandimbourg - Croquis du vice, 1897.djvu/121

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CROQUIS DU VICE

— Et t’as pas le sou ?… J’vais bien t’en faire trouver, moi, sale feignasse ! Alors, comme ça, c’est à l’œil… Tiens ! en v’là deux à l’œil…

Clic ! Clac !

— Tais-toi, gueule pas, j’te fous encore un pain pour t’apprendre à vivre… saleté, va ! trumeau !… Ah ! si j’me retenais pas…

— Je te jure, mon Julot, c’est pas de ma faute…

— C’est de la mienne !… T’a encore été tout claquer avec Andréa. Si jamais j’te revois avec cette gonze-là, j’te boyotte aux petits oignons, aie pas peur !

— J’ai pas vu Andréa.

— Oui… tu la suis comme un chien. Hier, j’l’ai encore pigée dans ta chambre, qu’est-ce qu’elle vient faire dans ta chambre ?… Je l’sais bien, moi, ce qu’elle vient faire !… salope !… Alors, t’as pas le sou ?…

— Non.

— Pas un pelo ?

— Non.

— Où qu’tas coucher ? j’vas y aller, et