traient dans la chambre ou le boudoir de la blonde, de la brune ou bien de la rousse.
Et là, toujours la même scène se renouvelait : Louis Messade s’approchait de Bithume :
— Raoul, donnez-moi deux louis.
— Hein ?
— Donnez-moi deux louis.
— Mais je n’ai plus un sou.
— Allons, dépêchez-vous, ne faites pas attendre Madame.
— Je vous assure que je n’ai plus un sou. J’ai pris cinq louis avant de partir… on voit bien que vous ne comptez pas.
— Vous avez dépensé cinq louis ?
— Pas moi, mais vous… Et toutes les pièces blanches que vous avez données à toutes les femmes rencontrées !… vous n’êtes pas raisonnable, rentrons, cela vaudra mieux.
Louis Messade se retournait vers la blonde, la brune ou bien la rousse :
— Vous entendez, c’est mon secrétaire qui, maintenant, va me donner des conseils.