Aller au contenu

Page:Brandimbourg - Croquis du vice, 1897.djvu/151

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
143
CROQUIS DU VICE

Ce soir, Mohammed était rentré seul.

Il se préparait à goûter les douceurs d’un repos bien mérité, lorsqu’un garçon d’hôtel entra :

— Je vous dérange, Monsieur ?

— Non.

— Je vas vous dire, Monsieur, j’ai votre affaire : une Noémie superbe !

— A-t-elle un grain de beauté sur chaque sein ?

— Dam !… si ça fait plaisir à Monsieur…

— Que m’importent vos Noémies ! voilà plus de trente fois que vous m’induisez en erreur.

— Monsieur, je vas vous dire que je me suis laissé dire qu’elle était algérienne, même qu’elle se faisait voir à la fête de Neuilly, dans une baraque où qu’il y avait au-dessus… attendez, Monsieur, je vas vous lire la chose que j’ai copiée :