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Page:Brandimbourg - Croquis du vice, 1897.djvu/191

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CROQUIS DU VICE

par ce sein, par une jambe fine, nerveuse, échappée de dessous la chemise qui ondulait amoureusement et se plaquait sur les parties saillantes en larges taches roses.

Un instant, il me sembla que Louise souriait : la situation devenait critique.

Pourquoi souriait-elle ? car elle souriait encore, toujours…

Elle ne dormait donc pas ? elle m’avait donc vu ? Quelle triste opinion de moi lui faisait continuer un sourire plein de malice ?

Soudain, un éclat de rire, puis un grand cri : Louise se soulevait à demi, confuse, interdite ; le petit se mit à pleurer. Je ne savais quelle contenance tenir.

Après un moment :

— Vous ici ! me dit-elle.

— Oui, moi, bégayai-je, je… je…

— Vous auriez dû me réveiller.

— Vous dormiez ?

— Si je dormais ! je ne vous ai même pas entendu entrer.

— Pourquoi avez-vous souri lorsque