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Page:Brandimbourg - Croquis du vice, 1897.djvu/218

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CROQUIS DU VICE

relle que le vitrage protège comme celui d’une serre. On m’a affirmé que, par les jours de soleil, il y en avait qui grossissaient encore pendant le trajet. Je vous demande si ceux qui attendaient les voyageuses aux stations extrêmes devaient être contents. »

Sans dédaigner ces charmes exquis que Silvestre porterait en breloque, s’il osait, je proteste contre l’augmentation subite de cette chose ravissante. Sans compter avec le grave préjudice qu’elle causerait aux heureuses voyageuses des « stations extrêmes » en donnant lieu à la confusion des physionomies soudainement rendues méconnaissables, nos jolies pécheresses perdraient leur équilibre en roboratifiant leur dernier centre de gravité, le dernier contrepoids nécessaire à leur déjà bien rare stabilité.

Aussi je ne veux pas discuter plus longuement sur les capacités fessiales où se complaisent les joies aventureuses d’Armand Silvestre et de son ami Cadet-Bitard