me déclares la guerre pour pouvoir me tuer sans passer pour un assassin. Tu ne l’as pas fait. Ce n’est donc pas un soldat qui m’enlève la vie, c’est un meurtrier !
— En attaquant la civilisation, vous attaquiez tous les peuples, et c’est pour défendre la civilisation que j’ai pris les armes.
— Chez nous, en terre germanique, on dit la même chose : c’est pour sauver la civilisation menacée par les forces de la Triple Entente que nous avons pris les armes.
Il se met à délirer :
— Je fuis cet enfer… Je veux voir ceux que j’aime, les embrasser, les aimer davantage… Je veux vivre, respirer la vie… Arrière ! toi, tu n’as pas le droit de me barrer la route ; tu n’as pas le droit de me frapper… Ah ! assassin !… Je voulais respirer la vie, et je goûte à la mort… je goûte à la mort…
Il pleure, il pleure avec des soupirs navrants. Si seulement il ne me regar-