Page:Brazier - Chansons de N. Brazier, 1835.djvu/51

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Quand on sonne les convois,
Que dit le chantre grivois ?
Que dit le bedeau mort-ivre ?
Il faut vivre,
Il faut vivre,
Vivre et toujours vivre.

En attendant qu’à l’instar
D’Alexandre ou de César,
On nous moule en plâtre, en cuivre,
Il faut vivre,
Il faut vivre,
Vivre et toujours vivre.

Dût la fièvre nous miner,
La toux nous exterminer,
Dût la goutte nous poursuivre,
Il faut vivre,
Il faut vivre,
Vivre et toujours vivre.

Enfin pour rire et chanter,
Et même pour exister,
J’ai lu dans un savant livre
Qu’il faut vivre,
Il faut vivre,
Vivre et toujours vivre.