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II

en te faisant connaître plus intimement son peuple, ses families, sa vie privée, et tu ne regretteras point ta peine. Je connais mieux que toi, que personne, et j’en suis souvent oppressée, les défauts de ce livre. Ils me décourageraient, si je n’espérais point, avec ce qu’il a de meilleur, rapprocher les bons foyers du Nouveau-Monde des bons foyers de l’Europe, les cœurs nobles et chauds de là-bas des cœurs généreux d’ici, et former ainsi, suivant mes moyens, des liens fraternels de peuple à peuple. Puisse cette pensée, cher lecteur, accueillie par toi, te réconcilier avec


L’auteur.