« Ne maraudons pas. Restons au logis avec la cause. Étonnons la populace envahissante des hommes, des livres, des institutions, par une déclaration simple du fait divin. Priez les envahisseurs d’ôter leurs souliers, car Dieu est ici, et ce lieu est saint. Que notre simplicité les juge, que notre obéissance à notre loi leur prouve la pauvreté de toutes choses mise en parallèle avec notre richesse innée !
« Nous devons marcher seuls. Je préfère l’église silencieuse avant le service divin au sermon. Combien les hommes paraissent calmes, chastes, lorsqu’ils sont renfermés chacun dans son propre sanctuaire. Il ne faut pas cependant que votre isolement soit mécanique, mais spirituel ; c’est, ce doit être de l’élévation.
« C’est par ma faiblesse que je donne aux hommes le pouvoir de me tourmenter. Nul homme ne peut approcher de moi que par mon fait. Ce que nous aimons, nous le possédons ; mais par le désir nous nous enlevons ce que nous aimons.
« Si nous ne pouvons pas monter tout d’un coup
jusqu’à la sainteté de l’obéissance et de la foi, résistons du
moins à nos tentations ; mettons-nous en état de guerre,
le cœur plein de courage et de fermeté. Ceci a lieu dans
nos temps de mollesse, en disant la vérité. Ne vivez plus
snuivant l’attente de ces gens trompeurs et trompés avec
lesquels nous sommes en rapport. Dites-leur : Mon père,
ma mère, mon frère, mon ami, j’ai eu l’air jusqu’ici de
vivre avec vous. À l’avenir j’appartiendrai à la vérité. De
ce moment, je ne suivrai pas d’autre loi que la loi
éternelle. Je m’efforcerai de nourrir mes parents, d’entretenir