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Page:Bremer - La vie de famille dans le Nouveau-Monde vol 2.djvu/319

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DANS LE NOUVEAU-MONDE.

leil et les ombres jouent sur les montagnes, c’est une vie romantique pleine de poésie !

Le 26 octobre.

Soleil, mais froid. Les Indiens ont disparu ; nous avons passé la « Prairie du chien, » la pierre rouge, pierre idole indienne, et les tombes sous les arbres jaunis par l’automne. Les collines resplendissent d’une teinte brun doré, et sont jolies. Les ruines et les pyramides des temps primitifs s’élancent sombres et magnifiques au-dessus des forêts resplendissantes. À chaque coude du fleuve, point de vue nouveau et surprenant. Je le contemple, je lis Emerson et mène une vie de fête. Nous approchons des villes commencées sur les bords du Jowa.

Le 27 octobre.

De nouveau à Galena et parmi les mines de plomb pour une couple de jours. C’est dimanche, et j’arrive de l’église, où j’ai entendu un jeune pasteur presbytérien, M. Magoun, véritable disciple du Grand-Ouest ! Pas de vues étroites de secte, mais un sentiment religieux aussi vaste que les prairies, aussi grand que la voûte céleste au-dessus d’elles, et l’espace nécessaire pour aspirer tous les vents frais du ciel.

Le texte du sermon était le rapport de la vie civilisée avec la religion.

L’importance d’une vraie philosophie dans la doctrine religieuse, afin de la mieux comprendre, de la mieux développer ;