Page:Brillouin - Leçons sur la viscosité des liquides et des gaz, Tome 1, 1907.djvu/236

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prolongée par des anneaux de garde . Le pivot c’ et un petit tube fixe, à travers lequel passe la partie inférieure du fil d’acier, empêchent les ballottements du cylindre s tout en lui laissant une grande mobilité autour de son axe ; il y a en effet une assez grande difficulté à régler et conserver le centrage ; cette position, que l’on reconnaît à ce qu’elle donne la plus petite valeur du coefficient , est en effet peu stable.

Le liquide remplit l’espace annulaire et l’intérieur du cylindre s dont les joints avec les anneaux de garde ne peuvent être étanches ; mais le liquide intérieur au cylindre s reste immobile et ne joue aucun rôle. C’est dans l’espace annulaire que le liquide est entraîné par la rotation du vase V. Pour mesurer le frottement exercé sur le cylindre s, on l’équilibre par la torsion du fil ou par des poids, qui agissent au moyen de cordons et de poulies de renvoi sur la poulie horizontale de rayon r liée à ce cylindre.

Des expériences préalables permettent de traduire en poids les mesures faites en angles de torsion.

Les dimensions principales de l’appareil sont

La théorie (n°73) donne pour le couple C

Le rapport doit être constant dans le régime lent ; il change rapidement lorsque le régime lent cède la place au régime hydraulique. Le premier régime dure jusqu’à 55 tours par minute ; au delà, croît très vite d’abord, puis à peu près proportionnellement à ensuite. La ligne II (fig. 65) représente l’ensemble des expériences ; la ligne II reproduit à une échelle quintuple la région où se manifeste la discontinuité. Les 19 expériences du premier groupe sont sur la droite

La dernière (27), avec la première du groupe suivant (R), marque clairement l’abscisse de la discontinuité. Dans cette région, l’aiguille liée au cylindre s éprouve fréquemment des sauts brusques qui la