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terme en $v$ relativement négligeable (une vitesse de 0,2 m par seconde suffit).

Ainsi Coulomb avait bien vu les conditions essentielles à remplir :

1. Trouver un mode de mesure exact des très petites forces ;
2. Donner à volonté des vitesses assez petites pour n’obtenir que le terme en $v$ ou des vitesses assez grandes pour n’avoir que le terme en $v^{2}$ ;
3. Ne pas changer la forme extérieure du fluide afin de bien savoir ce qu’on étudie.

Son appareil lui a permis de remplir ces conditions.

6. Description de l’appareil et expériences. — À un fil métallique fin est suspendue une tige cylindrique $C$ en cuivre ayant 10mm à 12mm de diamètre ; cette tige traverse un disque $A$ (fig. 2) portant sur son

Fig. 2.

pourtour une graduation en 480 parties, mobile en face d’un index $D$ fixe, et sur lequel on peut lire les déplacements angulaires du système ; la tige plonge de 4cm ou 5cm dans un vase plein d’eau, $V$, très large (80cm de diamètre) et très haut (40cm de hauteur). C’est au-dessous de la tige et contre elle que l’on applique le disque $B$ que l’on veut faire osciller.

On fait tourner le disque à la main, de manière à tordre le fil sans décentrer le système, puis on l’abandonne à lui-même. Le couple de torsion le fait osciller ; de 10 en 10 oscillations, on lit l’amplitude sur le disque $A$.

L’amortissement provient de trois causes :

1. Résistance éprouvée par le disque $A$ ; c’est le terme principal, celui que l’on veut mesurer ;
2. Résistance exercée par l’air sur le disque $A$ et sur la partie