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ODE
À
LEBRUN.

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« Au temple des neuf Sœurs accourez vous inscrire,
» Vous, qui que vous soyez, dont le cœur noble aspire
» À l’immortalité.
» Votre mémoire ici sera toujours vivante ;
» Et rien n’affaiblira la splendeur éclatante
» D’un règne illimité.

» Dans les champs renommés que l’Alphée environne,
» À côté des vainqueurs, sous la même couronne,
» Pindare s’est placé.
» Héritier de son nom, dans la France étonnée,
» Lebrun mérite aussi d’avoir la destinée
» Du Chantre de Dircé.