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La Fleur qui m’est douce


 

Laccord des vers et des lyres

Murmure dans son sommeil :
Il a de nobles délires,
Il rêve marbres, porphyres,
Temples au fronton vermeil.

S’il s’éveille, tout enchanté
Sa pensée et son regard ;
Et, lyre lui-même, il chante
Et la nature vivante
Et les symboles de l’art.

Il dit le jeune Persée
Debout, le glaive à la main,
Et, prompt comme la pensée,
Hermès, dieu du caducée.
Au ciel prenant son chemin.

Tous les dieux de l’Étrurie
Dans leurs vêtements soyeux
Passent ; et la théorie
Déroule avec symétrie

Ses anneaux mystérieux.