Jakez sonne un baptême et Jakez sonne un mort :
Triste pour l’arrivant, gai pour celui qui sort.
On vous aimait pourtant, innocente Périne !
Mais vous disiez : « J’irai sur terre en pèlerine. »
Tant le cloître a son charme ! Et nous étions en pleurs,
Que vous partiez aveugle et sourde à nos douleurs.
Un long voile, aujourd’hui, sur la religieuse,
Un crêpe noir s’étend : humble et silencieuse,
Elle courbe son front dépouillé de cheveux,
Jusqu’au jour solennel qui couronne les vœux.
Elle avait dit : « J’irai sur terre en pèlerine. »
Ah ! vous tendiez bien haut, innocente Périne !
De l’église du bourg sondez les fondements,
La foi, la paix du cœur en furent les ciments.
Dix siècles ont passé sur le saint édifice :
Donc, pour bien affermir la nouvelle bâtisse.
C’est peu du granit dur et c’est peu du mortier,
Et c’est encor trop peu des règles du métier :