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Ont imité sa parure ;
Mais sa marche et ses appas,
Oh ! non pas.
Pour écrire cent volumes
Traitant de ses qualités
Et beautés,
Quand j’aurais toutes les plumes
Dont s’habillent les oiseaux,
Gais et beaux ;
Comme une immense écritoire
Où ma plume irait s’emplir
À plaisir,
Quand la mer en encre noire
Pourrait se changer demain
Sous ma main ;
Bref, quand le monde lui-même
Serait couvert tout entier
De papier,
Pour chanter celle que j’aime,
Le temps manquerait toujours
À mes jours.
II
LA NOCE
Quand la jeune Ivona, cette fille vermeille,
Se maria, ce fut la noce sans pareille :
Des courses de chevaux, des luttes, un repas,
Tels que depuis un siècle on n’en connaissait pas :