Tâchons de ramener les partisans des Bourbons.
Les premiers trouvent, dans la charte de l’an 8, un gouvernement fort, réunissant la pensée des lois et les moyens d’exécution rapide. Eh ! quelle monarchie a jamais exécuté de si grandes choses, en si peu de temps, et avec une telle pénurie de moyens ? S’il a créé tant de prodiges dans des momens difficiles, il y a tout à espérer de sa part dans des temps calmes.
Les expressions de gouvernement représentatif, de république, ne doivent plus inspirer que la confiance. Henri-le-Grand n’avoit-il pas cru propre à l’équilibre de l’Europe l’établissement de plusieurs républiques gouvernées par des magistrats électifs ! Les excès de la licence s’éloignent déjà de nous, ne nous occupons plus que des faveurs de la liberté. Ne seroit-il pas déraisonnable de fuir la lumière, parce que l’astre qui la produit, semble occasionner la tempête ?
Partisans des Bourbons, donnez quelques instans au calme et à la réflexion !
Songez d’abord à l’exiguité de votre nombre. Une sage politique a su ménager parmi