toire, le tout étant placé, d’ailleurs, sous la sauvegarde apparente de personnages officiellement désignés pour mener le deuil.
Mais le gouvernement ayant pris le très sage parti de se prêter à toute démonstration tant soit peu décente, de ne faire obstacle qu’au désordre matériel, restait pour les entrepreneurs de scandale et de tumulte à trouver un prétexte quelconque.
Or voici ce qu’on imagina.
Le 11 décembre, c’est-à-dire le surlendemain du décès et la veille des obsèques, on fit proposer je ne sais plus par qui d’ériger l’église Sainte-Geneviève en Panthéon consacré à la mémoire des grands hommes par la patrie reconnaissante. Ce n’était pas la première fois que ce travestissement mi-parti greco-romain et terroriste, aurait été infligé à la pauvre église ; mais elle avait été rendue, depuis nombre d’années, au culte catholique, sous l’invocation de la bergère, notre sainte patronne. Comme ce beau projet, supposé qu’il dût réussir, ne pouvait, avec toute la volonté du monde, ni précéder le convoi, ni même le suivre à la piste, ce devenait pour ses auteurs l’occasion d’enlever l’église par un coup de main, et d’y déposer, en attendant, les