Page:Brossard - Correcteur typographe, 1924.djvu/337

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— Th. Lefevre, pour une « lettre » ou une apostrophe « à ajouter », utilise le signe

et pour un « mot à ajouter », le signe

d) À tous égards, il semble bien que des trois formes de renvoi connues la dernière (no 31) soit la préférable :


on ne saurait, comme cela peut se produire avec l’emploi du trait vertical simple, hésiter entre l’indication d’une correction de coquille et l’indication d’un bourdon ; de même que la deuxième forme (no 30), elle indique mieux que le trait simple la nécessité d’écarter les lettres voisines pour loger la lettre ou le signe omis ; enfin, elle est d’une plus grande visibilité que la deuxième forme. — La première variante () est celle qui peut être considérée comme la forme normale du signe indiquant le bourdon ; les modifications suivantes
() sont des variantes à employer dans le cas où il y aurait deux bourdons ou plus dans une même ligne, circonstance dans laquelle on peut encore utiliser les signes suivants : , etc.

32. De manière générale, le correcteur recopie seulement sur les épreuves les omissions de peu d’importance : a) celles de deux ou trois mots sont inscrites, avec les autres corrections, sur la marge convenable et à leur rang ; b) celles qui ont une certaine étendue sont reportées, avec un renvoi spécial, sur la marge opposée, et même parfois en tête ou en pied de l’épreuve si, en raison de la longueur, on craint d’occuper une trop grande partie de la marge.

33. Lorsque l’omission, ou bourdon, est de grande importance, soit trois ou quatre lignes ou plus, on écrit, dans la marge, à côté du signe de correction :