Page:Brossard - Correcteur typographe, 1924.djvu/341

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cependant elles ne sont point, dans la marge de gauche, entourées du quart de cercle qui accompagne les « lettres gâtées à changer » de la ligne 3 du même folio. — L’explication de ce fait est difficile, pour ne pas dire impossible.

Pour les « lettres basses », qui sont surtout dans ce protocole des lettres manquantes, Tassis utilise le trait de renvoi indicatif de la coquille.

Th. Lefevre et l’Annuaire Desechaliers emploient, eux aussi, pour les « lettres gâtées » le quart de cercle placé à la gauche de la correction.

Daupeley-Gouverneur utilise le quart de cercle placé à droite, sans y joindre le signe de renvoi :

— Dans les protocoles de Didot, de Th. Lefevre et de l’Annuaire Desechaliers, se rencontre un signe dont l’analogue ne se retrouve dans aucun autre manuel : les « lettres basses » sont accompagnées à leur partie inférieure d’un quart de cercle :


il ne semble point que ce signe soit d’une utilité bien réelle. La lettre basse, si une fraction est visible, est, sans conteste possible, une lettre mauvaise, gâtée (peu importe pour quelle raison) : le signe conventionnel des « lettres gâtées » doit donc être utilisé ; au contraire, la lettre réellement basse, que le rouleau n’a point touchée, et qui dès lors ne paraît pas à l’épreuve, est généralement traitée comme coquille.

E. Leclerc ne donne pas d’exemple de cette correction.

V. Breton considère les « lettres écrasées » comme de simples coquilles ; le trait de renvoi accompagne seul la correction.

L’Agenda Lefranc, pour une « lettre mauvaise », utilise le même renvoi que pour la coquille, sans aucun autre signe spécial.

— Le protocole de H. Fournier porte une seule indication de lettre écrasée « à remplacer » ; la lettre est reportée en marge accompagnée du signe de renvoi, mais sans le quart de cercle.

L. Chollet, dont le protocole est, sur presque tous les points, analogue à celui de Fournier, se sépare ici légèrement de ce dernier : pour une « lettre à remplacer », il esquisse une « sorte » de trait courbe qu’avec quelque bonne volonté il est possible d’assimiler à un quart de cercle ; le trait de renvoi n’est pas indiqué.