Page:Brossard - Correcteur typographe, 1924.djvu/371

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ces signes sont si « proches parents » que la majorité des correcteurs utilisent un même signe pour les deux corrections.

L’Agenda Lefranc, de même que Th. Lefevre, et l’Annuaire Desechaliers, dans son protocole, différencie ainsi que nous l’avons fait ici les divers signes qui viennent d’être étudiés.

G. Daupeley-Gouverneur tient compte des distinctions que nous avons acceptées pour les signes dont il s’agit, lorsqu’il les emploie dans le texte ; mais, par une bizarrerie inexplicable, il ignore ces distinctions, lorsqu’il reporte les signes dans la marge sans trait de renvoi.

H. Fournier et L. Chollet se servent exclusivement des signes des numéros 59 et 60, qu’il s’agisse d’un « alinéa à faire » ou à supprimer, de « lettres ou de mots à rentrer » vers la droite ou vers la gauche.
xxxx Dans la marge, Fournier ajoute au signe le trait vertical de renvoi.

— Tout au contraire, pour un « alinéa à faire », E. Leclerc emploie le signe


qu’il répète dans la marge avec le trait de renvoi. En dehors d’une « échelle de remaniement » il ne donne pas d’exemple de ligne ou de lettres à rentrer ou à sortir ; il n’indique pas dès lors l’emploi des signes

et


dont il ne fait aucune mention.

D. Greffier, pour « l’alinéa à faire » et pour « aligner », emploie le même signe que Leclerc :


qu’il reporte dans la marge sans l’accompagner du trait de renvoi. — Pour les « mots à sortir » ou pour une « mauvaise division » à reporter à la ligne suivante, il emploie le signe


qu’il répète en marge sans trait de renvoi.

E. Desormes s’éloigne des idées et des faits acceptés généralement et apporte à ces signes des modifications inattendues. Alors