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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/155

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VIII

RÈGLES DE MISE EN PAGES


Le metteur en pages, en même temps que bon ouvrier, doit être aussi homme « de goût et de logique ». Il donnera la mesure de ses connaissances techniques par une observation rigoureuse des règles typographiques, au cours de la construction du monument qu’il a été chargé d’élever. Il se révélera homme de goût par la disposition qu’il donnera à son œuvre, par l’ornementation dont il l’agrémentera à bon escient. Enfin, il fera preuve de logique si, après s’être fixé à lui-même une règle précise, il ne se laisse détourner par quoi que ce soit des obligations qu’il s’est ainsi volontairement imposées.


blancs


La répartition régulière des blancs est assurément l’une des causes qui contribue le plus à donner au livre son aspect harmonieux ; le rapport qu’ils présentent entre eux, suivant l’importance des divisions auxquelles ils appartiennent, la symétrie qui doit être la règle primordiale de leur disposition aident grandement à fortifier dans l’esprit du lecteur cette impression de beauté et d’unité.

1. Les blancs varient d’importance suivant le format et la justification du volume, l’interlignage du texte, la force du caractère et l’importance de la division elle-même.

2. Les blancs des titres de même valeur, dans une même page, doivent être rigoureusement semblables.

3. Entre les différents titres, il est indispensable de garder pour les blancs des proportions régulières ; ces blancs, une fois fixés, sont conservés pour toutes les divisions analogues, « à moins que les exigences de la mise en pages ne s’y opposent ».