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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/156

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S’il est nécessaire de tricher, c’est-à-dire de modifier accidentellement les proportions établies, cette exception à la règle se fera avec une apparente régularité : dans une page tous les blancs se trouveront modifiés de telle façon qu’ils conservent, aux yeux du lecteur, leur aspect habituel l’un par rapport à l’autre.

4. Dans un travail à disposition classique, il est d’usage de réserver, pour les divisions tombant en page, le tiers environ de la page pour les titres et le blanc qui les accompagne.

Dans ce blanc, il faut comprendre les titres en petits caractères, pourvu que ces titres n’aient pas plus de trois ou quatre lignes d’étendue.

5. Tout au contraire, les sous-titres ou sommaires détaillés sont plutôt considérés comme partie intégrante ou dépendante du texte : on les fait dès lors rentrer dans la partie de la page réservée au texte. Toutefois, en raison, le cas échéant, d’une étendue anormale de ces sommaires, on restreint légèrement la partie réservée aux titres, en diminuant leurs blancs.

6. Les titres ou divisions secondaires placés en vedette au cours du texte sont précédés et suivis d’un blanc qui les isole du texte.

7. Dans le calcul du blanc de séparation avant et après un titre en vedette, on tient compte du blanc produit par la dernière ligne de l’alinéa précédent, lorsque cette ligne ne se compose que d’un ou de quelques mots.

8. Le blanc placé sous un titre en vedette appelant un texte doit être, selon son importance, inférieur de 3, 4 ou 6 points au blanc placé au-dessus de ce même titre.

9. De manière générale, d’ailleurs, un titre, quel qu’il soit, est toujours plus près du texte auquel il appartient.

Dans ces différents cas, le compositeur tiendra compte du talus des lettres intéressées par le blanc.

10. Les citations, les intercalations en caractères différents de celui du texte, guillemetées ou non, sont précédées et suivies d’une ligne de blanc.

11. Le blanc qui précède une intercalation, une citation, etc., sera plus faible que le blanc qui les suit : cette différence indique la dépendance de la citation par rapport au texte proprement dit.