Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/342

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agissent par eux-mêmes, on emploie le renfoncement pour chaque interlocuteur :

— On ne peut cependant point sortir en palatine, observa gravement le prince Pierre.
xxxx — On ne peut cependant éviter un refroidissement lorsque l’on sort en robe de gaze, Excellence.
xxxx — Ainsi vous croyez que c’est un refroidissement, docteur ?
xxxx — Sans aucun doute, Excellence.
xxxx — Mais elle soupire si tristement ! Elle est devenue capricieuse au delà de toute compréhension… Elle ne peut même pas me supporter auprès d’elle !
xxxx — Tout cela provient du refroidissement, Excellence…

10. Dans les dialogues indirects, c’est-à-dire à conversation rapportée par un tiers, au lieu de l’alinéa, on compose souvent en longues lignes, en indiquant, seulement dans le corps du texte le changement d’interlocuteur par un moins :

Suivons les questions : « Est-ce une femme ? — Non ! — Est-ce un homme ? — Oui ! — Est-il vivant ? — Non ! — Est-il mort depuis longtemps ? — Oui !… »

17. Suivant les auteurs et le travail, il y a, d’ailleurs, encore plusieurs manières d’indiquer le changement d’interlocuteur :

a) Le nom du personnage se compose au milieu de la ligne en vedette :

THÉRÈSE

Bonjour, Madame. Je vous demande pardon, je suis en re-tard. C’est parce que j’ai rencontré M. Féliat, le frère de mon parrain.

MADAME NÉRET

Mme Guéret se porte bien ?

THÉRÈSE

Très bien !

MADAME NÉRET

M. Guéret s’habitue à sa situation ?

b) Le nom du personnage est supprimé et le changement d’interlocuteur est simplement indiqué par un tiret placé au début de chaque alinéa, comme on l’a vu au paragraphe 15.

c) Le nom se compose au commencement de la ligne, en petites