capitales, en italiques ou en caractères gras, et est séparé ou non du texte par un tiret :
Véronique. — Monsieur de Granville…
De Granville. — Madame ?…
Véronique. — Asseyez-vous donc, je vous prie. J’espère que je ne vous ai pas blessé. Je vous ai contredit, faible femme, sur des questions que je n’ai pas méditées.
De Granville. — Madame, … quelle blessure résisterait à ce baume ?…
18. Cependant on réunit souvent dans un même alinéa grammatical deux pensées, deux idées formant chacune un alinéa logique ; dans ce cas, chaque pensée, chaque idée est séparée de la suivante par un tiret :
19). Il faut reconnaître aussi que parfois on sacrifie le principe de faire alinéa seulement entre deux phrases offrant un sens complet et indépendant, à un besoin matériel d’aider à la clarté du sens par une disposition particulière des lignes.
II
SOMMAIRE
Des raisons techniques, autant que le besoin de frapper l’œil et l’attention du lecteur, ont conduit à des dispositions différentes de celles qui viennent d’être exposées : c’est ainsi qu’à côté, de l’alinéa rentrant, ou alinéa classique proprement dit, on a imaginé : « l’alinéa saillant, appelé sommaire, qui ressort en marge de l’alignement des autres lignes ; et aussi l’alinéa aligné, qui commence en alignement avec les autres lignes. Ce dernier n’est employé qu’en poésie et s’indique généralement par une ligne de blanc ».