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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/679

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50. Dans un texte d’auteur, une note répond parfois à deux renvois différents qui, dès lors, portent la même numération.

Si, au cours de la mise en pages, les deux renvois figurent dans des pages différentes, la note devra être répétée en entier dans l’une et l’autre page où figure chaque appel.

51. Dans les ouvrages dont le texte est sur plusieurs colonnes, les notes sont composées suivant une disposition analogue :

a) Parfois, selon les auteurs, comme on l’a vu au paragraphe 24, les appels de notes se suivent sans interruption, dans la même page, de la première à la dernière colonne de texte : chacune de celles-ci comporte une égale quantité de lignes de texte, et les notes sont réparties régulièrement sous l’une et l’autre colonne ;

b) D’autres fois, la numération des appels de notes recommence à l’unité avec chaque colonne de texte. Obligatoirement, dès lors, les notes sont placées sous le texte auquel elles appartiennent, sans souci de leur étendue ou du plus ou moins de hauteur du texte dans la colonne ;

c) Toutefois, exceptionnellement, afin d’éviter l’aspect par trop disgracieux d’une page qui pourrait paraître boiteuse, on peut rejeter la fin d’une note d’une colonne à la colonne suivante ; mais on ne saurait, pour le même cas, reporter sur une première colonne le début d’une note appartenant à une deuxième colonne ;

d) C’est dans ces circonstances surtout, lorsqu’on a de courtes notes, qu’il est utile de les composer, si l’auteur y consent, en un seul alinéa, en les séparant par des tirets (§ 56).
xxxx Il ne faut pas oublier que cette manière d’agir, qui n’est, en somme, qu’un expédient, devient, si elle est utilisée, une règle pour le surplus de la mise en pages : on ne saurait, en effet, employer ici cet artifice, et là le rejeter, sans tomber dans l’arbitraire.

52. Dans les ouvrages, classiques ou autres, où les notes, à l’exemple du texte ou non, sont composées sur deux colonnes, il est d’usage, si la page ne comporte qu’une seule note et la note elle-même deux lignes, de réunir celles-ci en une ligne longue, composée sur la justification totale.

53. Dans les ouvrages où le texte ne comporte qu’une seule justification, mais où, exceptionnellement, les notes sont composées sur deux colonnes, le texte de ces notes est partagé régulièrement entre chaque