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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/874

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Les exemples suivants sont des applications caractéristiques de ces règles qui sont générales :

D · M
SER · CORNELIAE · SER · L
SABINAE
SER · CORNELIVS
DOLABELLA
METILLIANUS
NVTRICI ET MAMMVL
B · M · F

DIS MANIIBVS
CLAVDIAE · ACTES · AVG · L · L · AVCTAE
TI · CLAVDIVS DEMETRIVS
VXORI ET
TI · CLAVDIVS EVPLASTVS
CONLIB · OPTIME · DE · SE
MERITAE · FECIT

34. Les inscriptions ne comportent aucune ponctuation ; les points que l’on y remarque sont exclusivement des artifices de gravure « ayant seulement pour objet de rendre plus nette la séparation des mots » entre eux. — Ces points doivent s’aligner avec le milieu, et non avec le pied, de l’œil de la lettre : le typographe utilise le point ordinaire composé le cran en dessus et place, avant et après le signe, la même espace qu’entre chaque mot de la ligne.

35. Ainsi que le montrent les nombreux exemples donnés ici, aucun signe n’indique la coupure du mot : le point ou tout autre signe que l’on rencontre à la fin d’une ligne est seulement le fait d’une erreur du graveur :

Q · LETINIVM
LVPVM · QVI · ET
VOCATVR · CAV ·
CADIO · QVI ·

Q. Letinium Lupum, qui et vocatur Caucadio, qui…

36. De manière générale, les auteurs, lorsqu’ils ne fournissent pas un dessin ou une photogravure, donnent au texte, sur leurs manuscrits, un aspect à peu près indicatif de la disposition à suivre.

a) Alors même que l’auteur l’aurait indiqué d’une manière insuffi-