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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1934.djvu/875

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sante ou aurait commis une erreur, le compositeur doit se souvenir que les invocations aux dieux constituées des lettres :

D • M, Diis Manibus,
D • M • S, Diis Manibus sacrum,
I • O • M, Jovi Optimo Maximo,
D • I • M, Deo Invicto Maximo, etc.,


sont généralement placées en lignes perdues, au milieu de la justification.

b) Toutefois, les expressions de deux lettres se rencontrent parfois gravées en lettres plus importantes que celles du reste de l’inscription, et placées l’une au début ; l’autre à la fin des premières lignes qu’elles encadrent.

Il est aisé de figurer cette disposition à l’aide de lettres de deux points :

D ET QUIETI
AETERNAE
M
LUCILI • METROBI
SIGNO SAPRICI

c) Elles peuvent encore être gravées en dehors de l’inscription, dans la marge, si l’on peut ainsi s’exprimer, une lettre à gauche, l’autre à droite :

xxxxxBENEFICIAR • TETTIENI • SERENI…

D CORNICULAR • CORNELI • GALLICANI… M

STIPENDIS • DOMIT…

Mais dans les développements elles figurent au début de la rédaction :

D(iis) M(anibus) et quieti aeternae Lvcili(i)…
D(iis) M(anibus)… beneficiarivs Tettieni Sereni…, cornicular(ius)…

37. Nombre d’inscriptions comportent des irrégularités de gravure que le typographe doit figurer au cours de la composition. Ces irrégularités peuvent être classées en plusieurs catégories :

a) Elles représentent une abréviation plus ou moins importante et sont placées hors de l’alignement régulier du texte : le compositeur