Sur le repli : Par le Roi, l’évêque de Seez, les Srs de la Trémoille, de Trèves et autres présents. Signées ALLIERE et scellées sur lacs de soie rouge et verte du grand sceau de cire verte.
Et plus bas : Expédiée en la chambre des Comptes du Roi, le seizième du mois de janvier, l’an du Seigneur mil quatre cent vingt-neuf et y enregistrée au livre des Chartes du temps, folio CXXI. Signé : AGRELLE. »
Voyons, par ordre de dates, quel fut l’application de cet anoblissement unique en son genre et à quelles maintenues et confirmations de noblesse il a donné lieu en faveur des descendants de la famille de la Pucelle en ligne féminine :
3 octobre 1501. — Sentence du Prévôt d’Orléans ;
27 janvier 1525. — Sentence du bailli de Chaumont-en-Bassigny « pour la conservation des privilèges de la famille de la Pucelle » ;
octobre 1550. — Lettres de confirmation de Henri ii en faveur de Robert Le Fournier, baron de Tournebu et de Lucas du Chemin, son neveu « pour eux et leurs parents issus et descendus de la lignée de la Pucelle » ;
17 juin 1555. — Lettres patentes de confirmation de noblesse, données à Paris, en faveur de Jean Le Royer, de la famille de Jeanne d’Arc ;
2 juillet 1556. — Robert Le Fournier, baron de Tournebu et Charles Le Fournier, son frère, sieur de Boisthenon, lieutenant général de la vicomté de Caen, obtiennent du roi Henri ii des lettres de maintenue de noblesse, comme étant « de la race de Jeanne d’Arc » ;
30 juin 1565. — Le Parlement de Rouen donne arrêt « en faveur de Nicolas du Chemin, sieur du Féron, appelant, le Procureur général du Parlement prenant la cause pour le Procureur général de la Cour des Aides, intimé » ;
15 septembre 1565. — Ce privilège est encore compris dans les lettres patentes données à La Rochelle, dressées sur les Mémoires de M. Nicolas Le Comte, seigneur de Draqueville, maître des Requêtes de l’Hôtel du Roi ;
19 août 1576. — Jean et Nicolas du Chemin, enfants de Lucas du Chemin, sieur du Féron, ont en leur faveur un arrêt des commissaires des Francs-Fiefs, assemblés à Paris ;
