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bles les parents de la Pucelle, tant ceux qui portoient le nom de du Lis, que ceux même qui portoient d’autres noms de diverses familles », ajoute La Roque, qui cite les arrêts précédents. (Traité de la Noblesse : de la noblesse de Jeanne Day ou d’Arc).

Continuons :

19 mai 1670. — Un arrêt est rendu par le Conseil d’État par lequel Claude-François de Gratas, écuyer, seigneur de Baulmy, Saint-Julien, etc., est maintenu dans sa noblesse comme descendu en ligne féminine de Pierre d’Arc, le chevalier du Lys, frère de Jeanne d’Arc ;

30 octobre 1674. — Christophe-Louis Le Lièpvre, écuyer, avocat en Parlement, est maintenu dans sa noblesse comme descendant de Pierre d’Arc, le chevalier du Lys, frère de la Pucelle, par les Hordal et les Guillot ;

28 novembre 1699. — Une requête est présentée, à la suite de laquelle, sur le vu de la « généalogie de Joseph Le Picart Dulis, écuyer, sieur de Fulaine, et de dame Nicolle Le Picart Dulis, épouse de Messire François Darbamont, conseiller du Roy, Président et Prévost de Vaucouleurs, originaire de Champagne, produite par devant nous, Mgr Larcher, Intendant en la province et frontière de Champagne, au mois de novembre 1699 », les demandeurs sont maintenus dans leur noblesse et privilèges par acte donné à Châlons ;

9 octobre 1722 et 4 août 1734. — Par deux sentences rendues par le sénéchal de Fougères, le 9 octobre 1722, en faveur de Gabriel Le Chastelain, écuyer, sieur de Mézières, et, l’autre, le 4 août 1734, en faveur de Bertrand-François Le Chastelain, sieur de La Foucherie, son cousin germain, la noblesse est reconnue et maintenue aux intéressés comme descendants de Jacques Le Chastelain, écuyer, sieur de La Foucherie, petit-fils de Jean Le Chastelain, écuyer, sieur de Mont-Hardy, et de « damoiselle Catherine Le Fournier, la dite Le Fournier, arrière-petite-fille de Jacques Day, frère de Jane Day pucelle d’Orléans », conformément aux « lettres patentes de Charles septième, roi de France… par lesquelles la race, famille, postérité, tant masculine que fœminine de la dite Pucelle d’Orléans et de ses frères et sœur furent anoblis » ;