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II
Depuis ce jour, hélas ! Ferage est vide !
Sous son talon, au contact de son fer,
Tout s’est glacé, tout est morne et livide ;
Même au printemps y règne encor l’hiver.
Où sont les jeux d’une jeunesse avide
D’un monde auquel ses yeux s’étaient ouverts ?
Où les plaisirs que Virgile et qu’Ovide
Auraient aimé célébrer dans leurs vers ?
On y goûtait, après les mois d’étude,
Une infinie et douce quiétude,
Mais à ce choc, le charme fut rompu.
Asile cher, fontaine enchanteresse
Où s’abreuva tant de fois ma paresse,
Ton eau tarit où son cheval a bu !
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