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jusqu’aux ganglions pectoraux. De distance en distance s’élèvent sur le trajet de ces cordes des nodosités isolées ou confluentes de la grosseur d’un pois, d’un œuf, qui ne tardent pas à leur tour à constituer un fond bourgeonneux à contours circulaires et irréguliers.

Le tissu cellulaire sous-cutané devient, dans d’autres circonstances, le siège à peu près exclusif du travail inflammatoire ; c’est un engorgement diffus qui apparaît sur les côtés de la poitrine dans une étendue de sept à huit centimètres carrés, rémittent, non douloureux dont la surface se recouvre de quelques mamelons saillants qui s’ouvrent et s’ulcèrent.

D’autrefois, ce sont de véritables abcès.

Ces variétés de la maladie se joignent à la forme typique aussi souvent qu’elles existent isolées. Dans tous les cas, on remarque assez ordinairement que le jetage est en raison inverse de la suppuration extérieure.


DE LA GOURME MALIGNE


De même nature que la précédente, elle en diffère néanmoins par le peu de régularité qu’elle offre dans sa marche, par la diversité de ses formes et surtout par la gravité des symptômes. Peu grave, la gourme franche affecte toujours une marche régulière, mais la gourme devenue maligne par la grande activité du principe qui la détermine ou par l’action d’une cause intempestive survenue